Les grands mécanismes économiques sont souvent fondés sur le principe que « les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets ».
La crise sanitaire qui nous saisit tous, révèle les atouts et les faiblesses des divers placements et actifs patrimoniaux. Qu’en est-il de l’avenir de l’immobilier ? bien malin qui saurait répondre… Nul ne sait le prédire puisque les nombreux paramètres qui entrent dans les critères d’achat sont encore aléatoires. Toutefois, on peut déjà observer que certains actifs patrimoniaux tiennent mieux le coup que d’autres dans cette crise aiguë.
D’évidence, cette crise révèle une volatilité inquiétante des placements liés à des schémas économiques interactifs. Les bourses mondiales s’affolent entraînant avec elles, dans des oscillations quasi hystériques, les produits financiers et de placements qui en dépendent. Restent deux valeurs dites refuges de manière quasi intangible : l’or et l’immobilier.
L’or considéré comme valeur refuge contre la chute des marchés est toutefois un placement dit « inerte ». De plus il ne faudrait pas trop idéaliser ce placement puisqu’il obéit à un cours international qui fluctue aussi en fonction des politiques budgétaires et monétaires des États. En matière d’immobilier, des nuances doivent être également soulignées. En effet, se pose la question de la résistance de l’immobilier résidentiel face à l’immobilier tertiaire. Par principe placement de « bon père de famille » un achat immobilier traditionnel offre des rentabilités récurrentes, s’il est bien choisi, mais rarement l’occasion de spéculer.